20 de agosto de 2011

Primeros dias en los juicios

Mon entrée dans le monde des procès de la dictature a été ponctuée d'une triste nouvelle, la disparition prématurée de Virginia Ogando, fille de disparus qui cherchait en vain son petit frère, né en captivité au cours de la dernière dictature.

Je partage ici le témoignage de l'association H.I.J.O.S. suite à son décès:
Hoy es un día muy triste, porque nos toca despedir a una compañera, Virginia Ogando. Era hija de Jorge Ogando y Stella Maris Montesano, detenidos-desaparecidos desde el 16 de octubre de 1976. Su mamá estaba embarazada de 8 meses, por eso Virginia buscaba a un hermano (Martín) nacido en diciembre de ese año en el Centro Clandestino de Detención, Tortura y Exterminio “Pozo de Banfield”.

Virginia militó en H.I.J.O.S. y también se acercó a Abuelas de Plaza de Mayo, Asociación de la cual su abuela es una de las doce fundadoras, para continuar la búsqueda de Martín. Su lucha, perseverancia y compromiso para encontrar a su hermano nos deja el deber de seguir buscándolo para que recupere su identidad y su historia.

Con profundo dolor despedimos a una militante, que se fue antes de tiempo, a quien no dejaremos de extrañar jamás. En este momento tan doloroso, abrazamos a su abuela Delia Giovanola, a sus hijos, a toda su familia y a los compañeros y compañeras de la vida y lucha.

Hasta siempre, compañera.

H.I.J.O.S.
Hijos e Hijas por la Identidad y la Justicia contra el Olvido y el Silencio

Deux procès ont actuellement lieu dans la capitale argentine. Celui concernant l'appropriation systématique de bébés nés en captivité et celui qu'on appelle "la cause ESMA". La ESMA, école militaire de la marine, mais surtout l'un des plus importants Centre Clandestin de Détention, fut souvent le dernier lieu avant les vols de la mort, qui consistaient à jeter depuis un avion les corps endormis des personnes séquestrées dans le Rio de la Plata.
Les réprésseurs ont l'obligation d'assister au procès, et malgré le fait que nous soyons séparés par une vitre et que leurs regards soient tournés vers la justice et non vers le public (lui même séparé en deux, d'un côté les familles de militaires au premier étage, et en bas, les familles des victimes et associations.), leur présence ne laisse pas indifférente,.A l'énonciation des crimes imputés, on ne peut s'empêcher de les fixze et de chercher sur leur visage, leur corps, un signe, un détail qui nous laisserait penser qu'ils ne sont pas des hommes, ou encore que la barbarie ne peut revetir le visage ordinaire d'un vieil homme, qui pourrait être notre grand-père. 

Verdict : premières semaines d'octobre

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