25 de abril de 2012

Muestra Memorias en accion/Testimonios

Testimonios presentados en la muestra Memorias en accion, en complemento de los distintos reportajes fotograficos. Casa Argentina marzo 2012 Paris











16 de marzo de 2012

Vernissage en imagenes!

Filmé par Laure Nouraout monté par moi!

Entrevistada por VICTOR HUGO MORALES


Victor Hugo Morales entrevisto a "Los Ojos de Anita " from Los Ojos de Anita on Vimeo.

Se Inauguro Memorias en accion!

On a inauguré MEMOIRES EN ACTION!

Beaucoup d'émotions et de public! Nous avons eu la chance d'ètre interviewée par le grand journaliste argentin VICTOR HUGO MORALES, qui a restransmis toute la semaine son emission de radio "la Mañana" ( Le matin) depuis la salle d'exposition de la maison de l'Argentine.
Mucha gente y emoción! Tuvimos el honor de estar entrevistada por VICTOR HUGO MORALES que grabo su famoso programa "La mañana " desde la sala de exposición de la Casa Argentina de Paris

Ver el album facebook de la muestra/// Voir le portfolio facebook de l'exposition>>>>>  ALBUM


Quelques unes ici/Algunas acá :

MONTANDO LA MUESTRA/ MONTAGE DE L'EXPO



LA ENTREVISTA//L'INTERVIEW


L'interview ici !!///Entrevista aqui!!!

VERNISSAGE/INAUGURACIÓN




MERCI/GRACIAS

Laure Nouraout...Journaliste et Coach/amie/etc. (Periodista/coach/amiga)


19 de enero de 2012

Ce n'est plus une dictature...c'est un régime militaire....

CHILI

Effacer la dictature des livres d'histoire, c'est grave

La décision du ministère de l'Education de remplacer le mot dictature par celui "régime militaire" dans les manuels scolaires a suscité une levée de boucliers. Un débat qui n'est pas innocent, affirme cette historienne : changer les mots, c'est transformer la réalité.
06.01.2012 | Cristina Moyano | El Mostrador


Le programme scolaire officiel approuvé par le Conseil national de l’Education, le 9 décembre dernier, marque une rupture conceptuelle importante concernant l’histoire récente de notre pays : à la page 31 du programme d’histoire, le terme de “dictature militaire” a en effet été remplacé par “gouvernement militaire”.

Pour certains, ce changement conceptuel est infime et ne modifie en rien la réalité de ce qui “s’est réellement passé” au Chili pendant 17 ans. La majorité des Chiliens savent que les militaires ont gouverné de manière autoritaire, qu’ils ont été portés au pouvoir par un coup d’Etat et renversés par un gouvernement démocratiquement élu, qu’ils n’avaient pas le moindre respect pour les droits de l’homme et qu’ils ont transformé radicalement les fondements matériels et subjectifs de notre nation. Pour d’autres, le concept n’a pas vraiment d’importance si nous sommes capables de débattre en public de notre histoire et si la télévision aborde ouvertement les atteintes aux droits de l’homme avec des séries comme “Les archives du Cardinal” ou la dernière saison de “Les années 80”.

En tant qu’historienne, je m’insurge contre ces affirmations, parce que le débat sur notre passé reste ouvert et que les changements conceptuels ne sont ni innocents ni anodins. Ces changements cachent une intention politique et idéologique évidente et c’est pourquoi il est important de la rendre visible au plus grand nombre. N’oublions pas que c’est ce passé qu’on va enseigner aux enfants de notre pays.

En janvier 1999, un groupe d’historiens dirigé par Gabriel Salazar, Julio Pinto, Mario Gracés, Sergio Grez et María Angélica Illanes ont endossé la lourde charge de débattre ouvertement de la dénomination et de la représentation de notre passé récent, s’opposant ainsi à l’historien de droite Gonzalo Vial et à son histoire du “régime militaire” expurgée des atrocités commises pendant ces 17 années, vue selon une perspective où le coup d’Etat est conçu comme la planche de salut d’institutions politiques démocratiques en phase terminale. De ce travail est né le célèbre “Manifeste des Historiens” signé par des milliers d’historiens chiliens et étrangers.

Nous autres historiens savons que les concepts sont des outils essentiels pour la constitution de la réalité sociale. Car de tels concepts contribuent à produire les signifiés de cette réalité matérielle qu'on aspire à non seulement à nommer, mais aussi à transformer. Dans cette optique, la conceptualisation est un processus éminemment politique, et le débat sur l'utilisation de tel ou tel concept revêt une importance capitale pour définir le passé et l'avenir.

Dès lors, remplacer le concept de dictature par celui de régime militaire revient à changer le champ de l'expérience nominale, et, partant, les horizons d'attentes des acteurs sociaux. Le ministre [de l'Education] Beyer trahit ses intentions lorsqu'il affirme que régime/gouvernement militaire est un concept plus général que celui de dictature, et que donc son emploi est justifié, même s'il déclare ensuite qu'il croit que ce régime a été “effectivement dictatorial”. Ce n'est pas un problème de généralité ou d'objectivité, car l'histoire n'est pas objective, mais sujette à interprétation, ouverte au débat et par conséquent politiquement construite.

Quand le Chili est revenu à la démocratie, ce débat a eu tôt fait d'agiter le monde de l'enseignement. Il a fallu plusieurs années pour qu'on puisse dire publiquement qu'entre 1973 et 1990 le Chili avait connu une dictature militaire. Cette appellation a fait l'objet d'âpres discussions, et cette même droite qui gouverne aujourd'hui le pays a systématiquement refusé qu'on introduise le terme de dictature dans les programmes d'études et les manuels scolaires. Résultat, les propos du ministre non seulement ne convainquent pas nos concitoyens, mais encore dissimulent ce que tout processus de conceptualisation implique : imposer politiquement une nouvelle vision du passé, où les atrocités commises pendant 17 ans contre des Chiliens seront occultées par un concept comme celui de régime/gouvernement militaire. La droite qui dirige aujourd'hui le pays veut qu'on interprète le passé dans ce sens, et même si une telle position est licite en démocratie, car elle s'inscrit dans le contexte plus large de la lutte pour le pouvoir, il serait important et éthiquement souhaitable que ce gouvernement le reconnaisse.
Note :* Historienne.

8 de enero de 2012

De nouveaux charniers en Argentine

Charniers et vols de la mort : l'Argentine continue de découvrir les horreurs de la dictature

LEMONDE.FR | 16.12.11 | 18h25   •  Mis à jour le 16.12.11 | 18h25

 Orlando Agosti (droite), Jorge Rafael Videla (centre) et Emilio Massera, personnages centraux de la dictature militaire argentine, assistent à une cérémonie officielle, en 1977.
Orlando Agosti (droite), Jorge Rafael Videla (centre) et Emilio Massera, personnages centraux de la dictature militaire argentine, assistent à une cérémonie officielle, en 1977.AFP

La dictature militaire en Argentine (1976-1983) n'a pas seulement commis des crimes contre l'humanité, elle a aussi essayé de les cacher. Depuis quelques jours, les exactions perpétrées lors de cette période de l'histoire du pays resurgissent et témoignent de son horreur. Le Centre d'information judiciaire (CIJ) a ainsi révélé, mercredi 14 décembre, la découverte d'un nouveau charnier dans l'ancien arsenal Miguel de Azcuénaga à Tucuman, dans le nord du pays. Le lendemain, des photographies et des documents prouvant l'existence des "vols de la mort" ont été rendus publics.

Les restes d'au moins quinze personnes ont ainsi été découverts dans une fosse commune sur le site de l'ancien arsenal, dans le cadre des fouilles menées sur place par l'équipe d'anthropologie médico-légale. "Les corps ont été retrouvés à différents niveaux de profondeur", précise le CIJ sur son site Internet. Aux côtés des squelettes, partiellement carbonisés, les scientifiques ont constaté la présence de douilles.
"Nous avons la preuve qu'il s'agit d'un lieu d'exécution", indique le Centre d'information judiciaire. Plusieurs restes humains avaient déjà été retrouvés sur le site de l'ancien arsenal au mois de mars. Au total, quatre charniers ont été découverts dans ce qui est présenté comme le plus grand centre de détention clandestin du nord du pays, explique Público. Environ neuf cents prisonniers y auraient été reclus. Selon Clarín, l'endroit a été actif dès 1975, lors de "l'Opération indépendance", mise en place pour éliminer la dissidence politique.
Par ailleurs, les équipes médico-légales ont identifié, mardi, la personne dont le pied droit avait été retrouvé au milieu des restes d'autres victimes, début 2010, au Pozo de Vargas. Il s'agit de l'ancien sénateur Guillermo Vargas Aignasse, enlevé en 1976 devant sa famille, précise La Nacíon.
DES PREUVES MATÉRIELLES DES "VOLS DE LA MORT"
Jeudi 15 décembre, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) a transmis au juge fédéral Sergio Torres des documents prouvant l'existence des "vols de la mort" – une des techniques auxquelles avait l'habitude de recourir l'armée lors de la dictature pour se débarrasser des prisonniers politiques. Y figurent près de cent trente clichés qui confirment que les militaires de l'Ecole supérieure de mécanique de l'armée (ESMA) – qui fut le plus important des centres de détention utilisés lors de la "guerre sale", jetaient les opposants dans la mer du haut d'avions. Les corps étaient ensuite laissés à la dérive. Certains, charriés par le courant, venaient s'échouer au large des côtes de l'Uruguay.
La majorité des victimes a été retrouvée pieds et poings liés. Certaines ont été torturées avant d'être jetées à l'eau, comme le révèlent les marques laissées sur leurs cadavres par des décharges électriques réalisées à l'aide de pinces métalliques.
Tous ces documents proviennent des forces armées uruguayennes. Ils reposaient jusqu'à présent dans les archives de la Commission interaméricaine des droits de l'homme, qui a décidé de les déclassifier. C'est la première fois que des éléments de cette teneur sont rendus publics. Le juge Sergio Torres est chargé d'instruire le dossier sur les crimes commis dans le sillage de l'ex-ESMA.
Il est dorénavant question d'identifier la personne qui a pris les photographies. Selon la presse argentine, il s'agirait d'un Uruguayen qui a fui son pays dans les années 1980. L'objectif est de recueillir son témoignage pour contextualiser les faits : dates de prise des clichés, coordonnées géographiques précises, etc.
Le secrétaire général de la CIDH, Santiago Canton, considère que ces documents "viennent clore un cycle, commencé avec le recueil des plaintes concernant de graves violations des droits de l'homme et qui permet aujourd'hui de poursuivre les responsables".
Les organisations des droits de l'homme estiment que 30 000 personnes sont mortes lors de la répression politique liée à la dictature. Depuis l'accession au pouvoir de Nestor Kirchner (2003-2007), l'annulation des lois d'amnistie votées sous la présidence de Carlos Menem (1989-1999) et la réouverture des procès, les autorités souhaitent que les militaires responsables d'exactions soient rapidement condamnés.
>> Retrouvez la chronologie des poursuites judicaires avec notre thématique "L'Argentine en procès", accessible en zone Abonnés.
Le Monde.fr

17 de diciembre de 2011

Expo del trabajo etnografico en la casa Argentina

Estamos trabajando en la realizacion de la muestra "Memorias en accion"...Pero ya pueden reservar la fecha...2 DE MARZO...Inauguracion!!!!!
On travaille sur la grande expo "Mémoires en action"...mais vous pouvez déjà réserver la date...2 MARS...Vernissage!!!
Un avant gout ici!

A diffuser!!!/Difundir!!!

15 de diciembre de 2011

Colloque international sur les disparus français en Argentine


Argentine : disparus et terrorisme d'Etat par pantuana

Organisé par le collectif argentin pour la mémoire en France

Partie 1___Le terrorisme d’état inséré dans le territoire urbain
Cette partie permet d’entrée dans le sujet, mais aussi de faire référence à quelques points d’histoire nécessaires.
Ø  Diffusion par le nombre à l’échelle du territoire national.
·         Précisions sommaires sur l’histoire de la dictature axée sur la politique répressive dont les CDD sont les objets.
· 
Ø  Un camp en centre-ville
·         Le camp, le lieu de détention de la campagne à l’urbain. Balayage d’exemples. (* références à des exemples connus en Europe, comme Auschwitz)
·         Premières pistes sur les possibles interactions entre l’en face et ces entités architecturales.
Ø  La clandestinité. Des symboles physiques de la disparition des corps.
Ø  Des lieux traumatiques ?
· 

Ø  Explication de la problématique



Partie 2___Une question de limite
Les limites physiques, mais aussi mentales.
Comment ces lieux se diffusent, comment résonnent-ils dans leur entourage ? Quelles sont leur limite d’impact ?
Ø  Le découpage du lieu, ses différentes entités. Définition.
·         Tentative de définition du terme lieu.
·         Ses entités « Espace A, espace B, espace C. »
·
Ø  Dépassement des limites ?
·         Espaces tampons avec l’espace public. Quelle expression urbaine ?
· 
·         Des cas différents en fonction des architectures. Présentation des 2 exemples choisis et de leur insertion urbaine
Ø  Quelles interactions ?
·         Retour sur la problématique et questionnement autour des voisins, pour introduire d’avantage la démarche anthropologique

Partie 3___La rue politique, la rue du quotidien
(Peut-être à diviser)

Ø  La scène d’une histoire en cours de résolution. Le contexte politique et politique de la mémoire actuel.
·         Réouverture des procès
·         Institutions en charge de « la mémoire »
·  
Ø  Quelles marques ?
·         Les marques dans l’espace urbain en général (travail de terrain et de repérages dans différentes manifestations)
·  
·         Etude urbaine des espaces autour de ces lieux (Olimpo/Orletti). La rue, les murs, les trottoirs, que s’y passe t-il ? (Basée sur le travail de terrain et d’analyse)

Ø  Le regard du quotidien
·
Partie 4_La rue, scène d’histoires ou scène de l’Histoire ?
Ø  De la récupération de ces lieux à leur institutionnalisation
Ø  Patrimoines ?
·    

Partie 5_Conclusion et ouverture/Prolongements de la recherche
Ø  L’image du quartier
Ø  Une ouverture vers d’autres situations urbaines et politiques, favorisant la comparaison >>> Le Chili
Ø  Approfondir les enquêtes avec les voisins

10 de diciembre de 2011

Début de rédaction/empezando a escribir

Nouveau titre pour notre recherche/Nuevo titulo para nuestra investigacion !!

LA RUE, ESPACE DU CONFLIT OU ESPACE DU CONSENSUS ?
Le cas des mémoires urbaines de la dictature à Buenos Aires 
********
LA CALLE, ESPACIO DEL CONFLICTO O ESPACIO DEL CONSENSO ?
El caso de las memorias urbanas de la dictatudra en Buenos Aires

CAUSA ESMA 2

27 de octubre de 2011

CAUSA ESMA

El miercoles 26 de octubre, se pronuncio tras 2 anos de proceso la sentencia final del juicio condenando a 12 represores de la dictadura, como por ejemplo "ASTIZ", el traidor de las madres.

Aca van algunos articulos :

Pagina 12 :
http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-179905-2011-10-27.html
 Por Alejandra Dandan
Lilia Ferreyra empezó la mañana revisando papeles, buscando. Finalmente agarró el original de la copia mecanografiada de la Carta a la Junta Militar de Rodolfo Walsh. La mujer entró a la sala Auditorium de los Tribunales de Comodoro Py con las hojas guardadas en la cartera, la letra, guardándolo a él, extendiendo en ese espacio así sacralizado su presencia: “El juicio para mí tiene un sentimiento más íntimo”, dijo. “La sensación de que es una respuesta tardía al alegato que Rodolfo escribió en la Carta a la Junta Militar, por eso lo traje: es la respuesta que la Justicia le da a este escrito que tengo en mis manos 34 años más tarde.”
El presidente del Tribunal Oral Federal 5, Daniel Obligado, leyó finalmente, después de dos años de juicio oral y de esperas, de pruebas, testimonios y desgarros, la sentencia del histórico primer juicio a los represores de la Escuela de Mecánica de la Armada. El Tribunal condenó a 12 de los 18 represores a prisión perpetua por privación ilegal de la libertad y tormentos agravados y homicidios. Entre ellos, quedaron los nombres más emblemáticos y algunos de lo de mayor peso dentro de la estructura militar: Jorge el “Tigre” Acosta, jefe operativo del principal centro clandestino de la Marina; Antonio Pernías, Ricardo Cavallo, Jorge Radice, Oscar Montes y Alfredo Astiz, que cuando escuchó la sentencia dejó de esconder la cara, sacó pecho y una escarapela de algún lado para ponérsela en la solapa seguido fijamente por una de las cámaras de la sala. Las 12 perpetuas incluyeron las acusaciones por los homicidios de los 12 integrantes del Grupo de la Iglesia Santa Cruz, entre los que estaban Azucena Villaflor, las primeras Madres de Plaza de Mayo y las monjas francesas Alice Domon y Léonie Duquet. Y 6 de las 12 condenas a perpetua sumaron la acusación por la privación ilegal de la libertad, tormentos, robo de bienes y el homicidio de Rodolfo Walsh, en una decisión que implica por primera vez una definición jurídica sobre el asesinato a partir de los testimonios que se recogieron en el juicio y dieron cuenta de la presencia de su cuerpo muerto en la ESMA, pese a la desaparición de sus restos. Acosta, Pernías, Astiz, Radice, Cavallo, Ernesto Weber y Juan Carlos Fotea fueron acusados por su caso.
El fallo aplaudido en el final por sobrevivientes y familiares que se congregaron en dos de las salas de Tribunales, en la calle, en un festival organizado por HIJOS, contuvo otras definiciones importantes. Los jueces Obligado, Ricardo Farías y Germán Castelli condenaron a la pena de prisión perpetua a Oscar Montes por el crimen de María Cristina Lennie, en una resolución que por sus características también es una bisagra: Lennie tomó una pastilla de cianuro en el momento del secuestro. El caso considerado hasta ahora como un supuesto suicidio había entrado al juicio por privación ilegal de la libertad y tormentos. La querella del CELS pidió, en su alegato, un cambio para imputar a los acusados por su homicidio, al considerar que cuando “ella opta por el suicidio no lo hace libremente ni por propia decisión, sino que lo hace forzada por las circunstancias que genera en forma dolosa e ilegal el imputado”, un argumento que terminó plasmado en la sentencia.
La perpetua alcanzó también a Miguel Donda, en su caso por el homicidio de Raymundo Villaflor: una decisión que admite el cambio de calificación en el mismo sentido de Walsh: pese a la ausencia del cuerpo el Tribunal reconoció en el fallo el asesinato a partir de los testimonios de quienes lo vieron muerto en el centro clandestino de los marinos.
Manuel García Tallada y Juan Carlos Fotea recibieron 25 años de prisión. El médico Carlos Capdevilla recibió la pena a 20 años de prisión por 14 privaciones ilegales y tormentos agravados. Juan Antonio Azic, el apropiador de Victoria Donda, fue condenado a 18 años por 3 privaciones ilegales de la libertad y tormentos agravados, entre ellos el de Carlos Lordkipanidse, a quien torturó con su hijo sobre la panza. Y hubo dos absoluciones: Juan Carlos Rolón y Pablo García Velazco, alias Dante, acusado por las víctimas como el jefe del operativo de Rodolfo Walsh. Rolón estaba imputado como parte de la patota del operativo en la Santa Cruz. Anoche no se conocían las razones por las que el tribunal decidió absolverlo, pero seguirá detenido porque está procesado por otros casos de la megacausa. El caso de García Velazco es uno de los más cuestionados por los sobrevivientes. “Dante” tenía un hermano mellizo que está muerto y a quién él le imputa la participación en el operativo de Walsh como parte de su coartada y de la lógica de invisibilización de los represores. Quienes lo conocieron y volvieron a verlo ayer por la mañana cuando pronunció sus últimas palabras estaban furiosos, convencidos de que esa coartada podría permitirle liberarse a los ojos de los jueces. Como Rolón, tampoco saldrá en libertad: continuará detenido por otros procesamientos pendientes.
Finalmente, la sentencia avanzó sobre pedidos planteados por la fiscalía de Mirna Goransky y Pablo Ouviña y dio lugar a otros pedidos que plantearon en los alegatos las querellas integradas por la Secretaría de Derechos Humanos de Nación, el Cels, que sumó a Abuelas de Plaza de Mayo, la agrupación Kaos, Patricia Walsh y Horacio Méndez Carrera y Luis Zamora, en representación de las monjas francesas y el grupo de la Santa Cruz. Algunas de las respuestas fueron tomadas como verdaderas sorpresas. El tribunal ordenó que se abra una investigación sobre el rol que mantuvo durante la dictadura Ramón Arrosa, el primer jefe de la Armada de la democracia. Arrosa, que hizo su carrera de ascenso durante la dictadura, declaró en el juicio como testigo y dijo aquello de que la infiltración de Astiz en el Grupo de la Santa Cruz había sido “exitosa” y que el problema de la Armada había sido no darle cobertura y enviarlo nuevamente a trabajar esta vez a París, donde lo descubrieron los sobrevivientes. Una declaración que en su momento enfureció hasta a sus camaradas de armas, que le reprocharon haberse lavado las manos. Otra decisión fue separar las acusaciones por violencia sexual en la ESMA y derivarlas al juzgado federal numero 12, donde Sergio Torres abrió una causa situándolos como delitos de lesa humanidad. Lo mismo ordenó respecto de los niños secuestrados con sus padres y el funcionamiento de la maternidad clandestina de la ESMA. El tribunal ordenó una medida de protección sobre el Campo de Deportes de la ex ESMA, que aún sigue usando la Marina y sobre el que existen sospechas de que se utilizó para la incineración o entierro de cuerpos.
Otro dato, quizá más inesperado, fue un pedido para que la Corte Suprema de Justicia de la Nación promueva ante los organismos de Justicia internacional la inclusión de la figura del perseguido político en el delito internacional de Genocidio.

La espera

La sentencia se había anunciado para las seis de la tarde, pero se escuchó recién dos interminables horas más tarde. La demora alentó todo tipo de rumores. En los pasillos, los empleados del Tribunal organizaban las filas para acreditaciones que rebalsaban capacidades y presencias. Entre los invitados de los acusados apareció Cecilia Pando, que terminó en un momento en medio de un pasillo espalda con espalda con Myriam Lewin. Un empleado sudaba buscando formas para hacer entrar como acreditados a los cronistas de prensa que llegaron de todo los lugares. Otro decía que todo estaba bien, que iba a ver una sentencia justa. Los jueces, sin embargo, no aparecían. En la sala alguien llegaba con el dato de que no se ponían de acuerdo, que habría solo cuatro perpetuas.
El Tribunal tenía antecedentes que despertaban cierta inquietud desde el comienzo del juicio. Con sólo un integrante distinto, había absuelto a tres de los cinco acusados en el último juicio a los ex jefes de Area. Además, hace cuatro años, no pudo garantizar la seguridad del ex prefecto Héctor Febres, que murió aparentemente envenenado en prisión antes de escuchar la sentencia.
A las ocho de la noche, todos los que tenían que estar estaban ahí. Las Abuelas de Plaza de Mayo Estela Carlotto, Rosa Roisinblit, Nora Cortiñas y Laura Conte, de Madres de Plaza de Mayo Línea Fundadora; el secretario de Derechos Humanos de la Nación, Eduardo Luis Duhalde y su segundo, Luis Alem; el diputado Julio Piumato, el presidente del CELS, Horacio Verbitsky. Cecilia de Vincenti, la hija de Azucena Villaflor. Ana María, Mabel y Esther, las hijas de Esther Careaga del grupo de la Santa Cruz. Lilia Ferreyra y Jorge Pinedo, el ex marido de Patricia Walsh. Los sobrevivientes: Graciela Daleo, Carlos Lordkipanidse. Las sobrinas de Léonie Duquet que llegaron por primera vez a Argentina desde Francia para escuchar la sentencia. Su prima, sor Geneviève Jeanningros, vestida de religiosa, acompañada por el embajador de Francia Jean Pierre Asvazadourian. “Mucho de emoción”, decía Geneviève. “Tengo admiración por la Argentina, de su valentía de hacer estos juicios, de una democracia que puede estar fundada sobre la justicia: estuve el año pasado y presencié la manifestación del 24 de marzo, vi todos esos jóvenes que para mí es una inmensa esperanza para la Argentina y todos los 30 mil desaparecidos son como sus semillas, para el día de hoy, de mañana”.
Algo de eso apareció en la sala en ese momento. Adolfo Mango, de la Santa Cruz, y María Adela Antokoletz, que estuvieron día a día ocupando las sillas de los interminables días de audiencia, repartieron unas imágenes con las fotos de los doce de la Santa Cruz. Con la cara de Walsh. Las imágenes eran como estampas. A las 20.07, cuando entraron los marinos esposados a la sala, los familiares miraban detrás de un vidrio. Con los puños en alto, la V de la victoria en las manos y las manos alzadas con las estampas hicieron de fondo de los flashes. Cuando todo terminó, y el tribunal dijo lo que dijo, la sala volvió a cantar su himno: 30 mil compañeros detenidos desaparecidos, presentes. Ahora y siempre.



Le MOnde :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/10/27/l-ange-blond-de-la-mort-argentin-condamne-a-la-prison-a-perpetuite_1594276_3222.html


7 de octubre de 2011

Memorias del ayer versus luchas de hoy_Santiago de Chile



Casa de José Domingo Cañas 1367 ex CCD de la dictadura de Pinochet, hoy lugar de memoria y de los derechos humanos muy activo. En septiembre pasado asistimos en su recinto a una asamblea barrial (Nuñoa) donde vecinos, estudiantes, secundarios y padres discutieron de la situacion actual de Chile y del futuro del movimiento estudiantil.

Para seguir las actividades :